On n’explique pas de grandes théories à quelqu’un qui a le ventre vide ou qui ne sait pas où il va dormir ce soir. On essaie de mettre un toit sur sa tête, de trouver une solution, un refuge, un endroit sûr pour poser ses affaires, se restaurer, se reposer, profiter d’une salle de bains, attendre des vents meilleurs.
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Le mal logement et le sans-abrisme explosent de manière aussi inquiétante qu’inadmissible.
L’association souhaite mobiliser un maximum de lieux de vie, parfois de survie, pour accueillir les « privés du gâteau, les exclus du partage » comme dit la chanson.
C’est un travail de longue haleine, mais chaque nuit offerte est une petite victoire.
Pour 10 logements occupés en rotation, on essaiera d’en laisser un disponible en permanence pour les situations d’extrême urgence (violences conjugales, femme enceinte, …).
